Il règne toujours sur les îles une atmosphère particulièrement heureuse. On s’y sent bien. Est-ce le fait d’être captif d’un espace restreint qui encourage le visiteur à pratiquer envers ses semblables une courtoisie de village? On échange d’amicales salutations, des sourires et parfois d’avantage.
Les îles sont par nature isolées, loin du monde et de ses préoccupations. Chacun est plongé dans une douce insouciance. La nonchalance des insulaires semble immuable et universelle. Mais étonnament, on la tolère plutôt bien, car sur les îles : « on a le temps ». La douceur de vivre est à son comble lorsque l’on se laisse porter au gré des apéros, barbecues, siestes sur le sable, et autres petits bonheurs simples de la vie. En définitive, le principal problème des îles, c’est que l’on ne veut plus les quitter.
C’est d’ailleurs ce qui nous est arrivé lorsqu’il a fallu repartir de Koh Rong, ce petit paradis cambodgien que nous avait conseillée notre chère amie Anne-Laure. Nous avions tellement retardé le jour du départ, que l’argent liquide venait à manquer. Et tampis, s’il nous faut quitter cette île, ce sera pour en rejoindre quatre mille autres.
Ainsi, nous quittons le Cambodge et ses serpents pour nous rendre dans le sud du Laos à Si Phan Don (ສີ່ພັນດອນ, signifiant 4 000 îles en lao). À cet endroit, le Mékong s’étend sur dix kilomètres de large où de nombreux affluents s’entremêlent formant ainsi îlots, rapides et chutes d’eau.
Ce lieu est fascinant ! Nous savourons chaque instant : on chill dans un hamac, on sirote un mojito, on se rafraîchit dans les embruns des cascades, on fait de belles rencontres, on observe les enfants jouer dans le Mékong et surtout on prend le temps de vivre.
On se souviendra aussi de ce beau moment passé à partager un repas avec une famille laotienne au bord d’une chute d’eau. Le fils ainé préparait un poisson fraichement attrapé dans les eaux du Mékong alors que le père ne cessait de nous resservir des verres de Lao Lao, l’alcool de riz local. Il n’en fallait pas moins pour accepter de déguster le poisson cru recouvert de fourmis rouges vivantes que nous servaient nos hôtes.
Nous aurons ainsi partagé trois heures merveilleuses sans vraiment pouvoir échanger de mots, juste des fous rires et des sourires.
Trop sympa les devouge!
Je pense souvent a vous car je bosse depuis plusieurs mois chez Enfants du Mekong.
Je vous embrasse et bonne chance pour la suite de votre periple!
Cher Edouard, chère Anne,
Merci pour la recette de poisson, j’ai hâte que l’été arrive pour la goûter; il me semble qu’il suffira de poser l’assiette sur le perron.
Nous avons passé une très agréable semaine à Madrid, et avons atrappé une indigestion de peinture qui j’espère dans quelques jours, donnera une envie de création à François.
Merci pour le soleil et pour vos belles nouvelles.
A bientôt.
Nous vous embrassons.
Papa et Maman
Bonsoir les loulous,
c’est avec beaucoup de plaisir qu’on a pu (enfin) retourner prendre des nouvelles … et quelles nouvelles ! Il s’en est passé des choses durant ces quelques semaines !! Nous sommes toujours aussi admiratifs de votre bonne humeur, votre capacité d’adaptation et votre curiosité dévorante.
Les photos sont sublimes et touts ces couleurs réchauffent nos températures hivernales … MERCI 🙂
Prenez soin de vous
On vous embrasse,
Roby et Valérie
Mais ce poisson (rouge !) !! Vous avez l’estomac piqué de partout ?
A bientot 😘